Le Projet Life +
Le projet Life + Forêt Sèche découle du projet européen Life (L’Instrument Financier pour l’Environnement).
C’est un projet local dont l’enjeu est de réhabiliter la forêt semi-sèche de La Réunion. En effet, après des études effectuées en 2014, il s’est avéré qu’il ne restait que 1 % de la forêt sèche à La Réunion. Le but du projet est de replanter 80 000 arbres d’ici à 2020.
L’E2CR et Life +
Jonathan THIBOUT, formateur à l’E2CR (deuxième personnes en partant de la gauche sur la photo ci-dessous), explique l’importance d’un engagement de l’école pour un tel projet : « Cela apporte beaucoup de valeurs aux jeunes, comme le dépassement de soi, la cohésion sociale, le goût de l’effort. C’est très important car ils s’en serviront en tant que compétences transversales pour leurs prochains stages professionnels. »
En effet, ce projet permet aux jeunes de s’engager dans un mouvement écologique et de développer leur sens de la citoyenneté.
Le partenariat avec le Parc National
Dans cette optique, une convention pluriannuelle d’une durée de 3 ans a été signée le 21 février 2017 entre l’E2CR et le Parc National.
Cette signature permet d’inscrire le projet de l’école dans la durée ; le but étant de replanter 2500 arbres d’ici à 2020.
Les journées d’action
Une première journée-test s’est déroulée le 15 décembre 2016. Les débuts étaient un peu hésitants et l’objectif des 250 arbres par journée d’action n’a pas été atteint. Mais les jeunes ont tout de même planté 210 arbres !
La seconde journée-test du 2 février 2017 a permis de concrétiser ce projet et c’est ce qui a décidé la signature du partenariat. Une dernière journée s’est déroulée le 23 février. L’objectif des 250 arbres a été atteint à chaque fois.
Une journée d’action type débute à 8h30 sur site et continue jusque 15h.
Les jeunes doivent d’abord récupérer les 250 plants qu’ils transportent à pied sur 3 km. Vient ensuite le défrichage de toute la zone, à l’aide de sécateurs et de gants. Puis, il faut creuser les 250 trous. « C’est la partie la plus difficile, rappelle Jonathan, car la terre là-haut s’apparente plutôt à de la roche ! ». Après ce dur labeur, c’est enfin le moment de la mise en terre. « C’est la concrétisation de tous les efforts » indique le formateur.
Mais ce n’est pas fini ! Il faut ensuite reboucher les trous, arroser chaque plant de 5 litres d’eau et procéder au paillage.
Les stagiaires et Life +
Au début, les jeunes sont souvent rebutés par la difficulté du travail et les intempéries. Chaque journée voit 25 personnes environ engagées dans ce projet, dont une quinzaine de jeunes. Ceux qui participent commencent par se plaindre : « C’est dur Monsieur ! ». Mais à la fin de la journée, la réaction qui revient le plus souvent c’est « à quand la prochaine ? ».
Ce projet est très important pour les jeunes stagiaires. Après avoir eu des formations théoriques sur l’écologie et le développement durable, ils participent à quelque chose de très concret. Comme aiment à le dire Jonathan THIBOUT et Nicolas DELOFFRE, directeur de l’E2CR : « Ils plantent aujourd’hui la forêt dans laquelle ils promèneront leurs enfants ».
Rendez-vous en 2018 pour les prochaines journées d’action !